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Richmond Empire Raw SG RN
Guitar 07-07-2011
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Condensor microphoneCliquez ici pour les connaître.)

musique. Il est donc éminemment logique que Robert Godin ait choisi cette petite ville pour lancer une ligne de produits. Car chaque fois qu'il veut partir sur de nouvelles "pistes", il choisit une ville différente pour y produire ses nouveaux modèles. Et c'est donc ainsi que les guitares Godin sont construites à la Patrie et assemblée dans le New Hampshire. Quant à la sous-marque La Patrie, elle est, bien entendu, construite dans la petite ville de La Patrie, tout comme, d'ailleurs, les modèles de Seagull et de Simon & Patrick. Autres sous-marques: les modèles d'Art & Lutherie sont construits à Princeville, et ceux de Richmond, donc - comment pourrait-il en aller autrement? - à Richmond. L'avantage d'opter pour un ensemble de petites usines, par rapport à une usine unique, et donc forcément tentaculaire, c'est que le lieu de travail des ouvriers qui s'y trouvent "dégage" un caractère beaucoup plus familial, ce qui entraîne une meilleure ambiance de travail, et donc, également une meilleure qualité des instruments. Il s'agit bien d'un choix délibéré en faveur duquel Robert Godin reste, aujourd'hui encore, un fervent défenseur. Les guitares Richmond se distinguent des guitares Godin en raison de leur esthétique issue en droite ligne des années 50 et 60, alors que les guitares Godin affichent plutôt un look moderne, voire innovant. Le modèle Empire est une ajoute à la gamme Richmond, qui proposait jusqu'à présent les modèles Belmont et Dorchester.

CONCEPT L'Empire est un modèle original de Richmond qui fait vaguement penser à une Les Paul, mais avec une plaque de protection (endroit idéal pour y coller l'image bien rétro d'une pin up!). La forme du corps, doté d'un seul pan coupé, le type de chevalet- cordier, le diapason (24 pouces 3/4), le sélecteur de micros à 3 positions, les deux micros, les 3 mécaniques d'accordage de chaque côté sur la tête … Tous ces choix sont autant de caractéristiques qui font penser à une Les Paul. Ceci dit, il y a pas mal de choses qui s'en écartent aussi, ce qui montre qu'assurément, on est très loin d'une copie. Voyez plutôt: le manche est vissé au corps (et non pas collé) ; il n'y a qu'un bouton de volume et un de tonalité généraux (donc, pas de "paires" par micro) ; le corps est en érable et en peuplier (néanmoins, il existe une version où le corps est en acajou, comme la plupart des Les Paul) ; de plus, on remarque une flopée de détails cosmétiques qui s'écartent de la Les Paul, ce qui affiche clairement la personnalité propre de l'Empire. Près du chevalet, on trouve un humbucker avec un couvercle en nickel, dans la plus pure tradition des Les Paul, mais en position manche, on a droit à une surprise sympathique qui se présente sous la forme d'un simple bobinage, le Godin Low Noise Single Coil.

IMAGE Godin a une réputation bien établie. C'est nettement moins le cas pour Richmond, mais comme la sous-marque se trouve au sein d'une société-mère particulièrement puissante, cela se passe bien … L'Empire est déjà le troisième modèle qui voit le jour sous le nom Richmond, et un certain nombre de guitaristes professionnels ont déjà trouvé le chemin qui les a menés aux deux premiers modèles, la Belmont et la Dorchester.

CONSTRUCTION ET ERGONOMIE J'ai déjà dévoilé les points les plus importants liés à la construction: manche vissé en acajou, 3 mécaniques de chaque côté de la tête, un seul pan coupé, sans oublier deux zones "amincies" dans la partie supérieure du corps, et ce, pour des raisons d'ergonomie … mais pas seulement! En effet, cela permet au projet d'être réussi d'un point de vue ergonomique, mais aussi d'un point de vue esthétique. Le corps se compose d'une partie centrale d'érable à laquelle on adjoint des "ailes" en peuplier de chaque côté. Etant donné que ces deux essences ont la même couleur, cela ne dérange en aucune façon, même sur notre modèle naturel testé, la ‘Raw SG RN'. Le pan coupé comporte lui aussi une généreuse découpe destinée à faciliter l'accès vers les frettes les plus aiguës. Quant à la jonction entre le corps et le manche, elle est arrondie, pour la même raison de facilité d'accès. Il faut un peu s'appliquer pour cet exercice, mais néanmoins, il est possible, sans trop de peine, d'atteindre la 22ème frette, et ce, même sur la corde de MI grave, sauf pour le pouce, qui ne peut "monter" qu'à la 17ème case. Le manche est conçu avec un arrondi en forme en C, très confortable. Il n'est pas aussi fin que sur les guitares typiquement "métal", mais il n'est pas non plus aussi épais que ceux que l'on trouve sur la plupart des Strats et des Teles. Si vous aimez ce type de manche (moderne et fin … mais pas trop quand même!), vous serez à l'aise avec cette Empire. Les frettes sont de type médium, et le sillet de tête propose une confortable largeur de 43 mm. Les mécaniques ont un look rétro (elles ne sont donc pas de type fermé à bain d'huile), et leur ratio est élevé, ce qui facilite drôlement la précision de l'accordage . Le chevalet-cordier permet de changer les cordes on ne peut plus rapidement. Il comporte un sillet intégré qui corrige l'intonation, ainsi que deux petites vis pour fixer la hauteur du chevalet, de manière à éviter un changement fortuit de position.

CONFORT DE JEU Sans aucun doute, ce chapitre contient le point le plus marquant de l'Empire. A savoir: dès que je l'ai prise en main, j'ai été frappé par la facilité avec laquelle cette guitare se joue! Au départ, je pensais que l'Empire était équipée d'un set de .009, mais rien n'était moins vrai: après avoir contrôlé, j'ai eu la confirmation qu'il s'agissait en fait d'un set de .010. Cette sorte de "souplesse" des cordes venait donc du fait que le diapason est plus court (628 mm au lieu de 648 mm sur une Fender, par exemple). En ce qui me concerne, je préfère un profil de manche allant du rond au fin, et donc, celui de l'Empire m'a paru confortable d'emblée. D'un point de vue ergonomique, tout est également en ordre. De plus, cette guitare est particulièrement légère, ce qui est évidemment un avantage non négligeable quand on doit jouer debout pendant longtemps.

SON Bien que les micros soient une production de la firme elle-même, ils m'ont agréablement surpris. Leur son est dynamique et clair, mais en même temps, plein de chaleur et de médiums. La Richmond Empire est clairement une guitare de rock, mais elle s'accommode aussi de tous les genres pop. Même le jazz et le métal "passent" bien, mais pour ce dernier genre, l'Empire n'est pas vraiment son … port d'attache! On peut en tout cas dire que malgré le peu de possibilités tonales (juste 3 positions de micros), on est en mesure de s'attaquer à pas mal de genres différents, et ce, surtout grâce à la décision d'associer un humbucker à un simple bobinage.

BUDGET Le prix du modèle que nous avons testé est de 587,29 euros (prix brut conseillé hors TVA). Cela me paraît être un prix des plus corrects, surtout si on prend aussi en compte le sac de transport, qui fait partie de la livraison. Pour ce prix, vous devenez propriétaire d'une superbe guitare, sans,